général bollardière

Statue du Général Bollardière

Site et monument historiques, Villes historiques à Carhaix-Plouguer
  • La Ville de Carhaix a choisi de rendre hommage aux icônes bretonnes en leur dédiant une statue. Le Panthéon breton fait partie d'un projet touristique et artistique plus ample qui a pour but de raconter l'histoire de la Bretagne à travers des œuvres d'art représentant des personnages populaires de Bretagne. Outre les panneaux d’interprétation disposés devant chaque statue, une application smartphone gratuite permet à chacun de partir à la découverte du Panthéon des plus populaires Bretons :...
    La Ville de Carhaix a choisi de rendre hommage aux icônes bretonnes en leur dédiant une statue. Le Panthéon breton fait partie d'un projet touristique et artistique plus ample qui a pour but de raconter l'histoire de la Bretagne à travers des œuvres d'art représentant des personnages populaires de Bretagne. Outre les panneaux d’interprétation disposés devant chaque statue, une application smartphone gratuite permet à chacun de partir à la découverte du Panthéon des plus populaires Bretons : cliquez sur le lien en bas en droite.

    Né le 16 décembre 1907 à Châteaubriant en Loire-Atlantique, de noblesse bretonne, diplômé de Saint-Cyr, Jacques Pâris de Bollardière est l’un des Français les plus décorés de la Seconde Guerre mondiale : grand officier de la Légion d’honneur, compagnon de la Libération du Général De Gaulle, deux fois décoré du Distinguished Service Order...

    Promu lieutenant-colonel à la fin de la guerre, il prend le commandement de deux régiments d’escadrons en février 1946. Débarqué à Saïgon, il rentre en France en 1948, puis commande les troupes aéroportées en Indochine de 1950 à 1953. Il prend la tête de deux brigades en Algérie en juillet 1956. En décembre de la même année, il est promu général de brigade : il est alors le plus jeune général de l’armée française.
    Grand soldat, il fait pourtant part très tôt de ses appréhensions vis-à-vis de la guerre en Algérie, condamnant publiquement l’utilisation de la torture. Cette prise de position le conduit à demander à être relevé de ses fonctions en Algérie en mars 1957 et lui vaut 60 jours d’arrêt en forteresse suivis d’une mise à l’écart.

    Homme de convictions, devenu une figure de la non-violence, il prend également part aux luttes sociales des années 1970, aux côtés de son épouse Simone, s’opposant notamment aux essais nucléaires dans le Pacifique.

    Il décède à Guidel, dans le Morbihan, le 22 février 1986.
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